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Atelier « Empreinte et Sentinelle »
Pour une empreinte eau multi-échelles et multi-acteurs : vers une représentation intégrée des hydrosystèmes entre potentiel d’impact et réalité socio-environnementale pour contribuer à la gouvernance, la concertation et l’aide à la décision.
20-21 novembre 2025
Collège Doctoral Européen (CDE)
46 Bd de la Victoire, 67000 Strasbourg
Cet atelier s’inscrit dans le Projet Ciblé 4 (PC4[1])du PEPR OneWater – Eau Bien Commun. Il présente les résultats de la phase 1, centrés sur les concepts d’empreinte et de sentinelle, ainsi que les grandes orientations envisagées pour la phase 2.
[1] Le PC4 fait partie des 8 Projets Ciblés du programme de recherche OneWater – Eau Bien Commun.
Date limite d'inscription : 11 octobre 2025
Contexte
L’objectif général du PC4 est de proposer une définition de l’empreinte eau à travers des cadres méthodologiques capables de représenter la ressource dans toutes ses dimensions – quantitatives, qualitatives, écologiques, sanitaires, sociales, etc.
Cette approche vise à intégrer la caractérisation de l’eau et de ses impacts, qu’ils soient potentiels ou réels, afin de mieux comprendre le fonctionnement et l’évolution des hydrosystèmes.
Lors du premier atelier, une première définition de l’empreinte eau a été proposée comme charnière conceptuelle entre impact potentiel et impact réel, à partir de réflexions croisées entre sciences, outils, et terrains.
Ce second atelier poursuit ce travail en approfondissant les modalités d’articulation entre ces deux approches complémentaires :
d’un côté, les méthodes génériques d’évaluation de l’impact potentiel (volumétriques ou fondées sur les indicateurs d’analyse de cycle de vie – ACV), permettant une lecture globale, quantitative et qualitative des usages de l’eau ;
de l’autre, des évaluations d’impact réel, contextualisées, s’appuyant sur une compréhension fine des processus biophysiques à l’échelle des sites (hydrologie, chimie, écologie, écotoxicologie, etc.).
L’enjeu n’est pas de fusionner ces approches, mais de les relier de façon constructive, en valorisant leurs spécificités et leurs usages différenciés selon les contextes. Cette articulation repose sur trois piliers structurants :
La représentation des liens entre empreinte potentielle et impact réel, en intégrant les hydrosystèmes à la fois comme médiateurs et objets d’analyse, et en considérant l’eau comme sentinelle ;
L’intégration du concept d’empreinte dans les dynamiques de gouvernance des socio-hydrosystèmes, aux différentes échelles territoriales ;
L’opérationnalisation des concepts, en rapprochant des communautés scientifiques et techniques historiquement disjointes (ACV, surveillance, gestion de l’eau), autour de cas concrets.
Ces axes s’appuient sur deux dimensions transversales :
la mobilisation active des parties prenantes (collectivités, acteurs économiques, scientifiques, régulateurs) pour exprimer leurs besoins de quantification et de compréhension ;
la construction d’une chaîne d’analyse intégrée, allant de la caractérisation rigoureuse à un suivi partagé et évolutif, pour renforcer l’aide à la décision.
Pré-programme
- Lancement de la phase 2 – présentation du bilan de la phase 1, des enjeux structurants de la suite (empreinte, impact, échelles, approches croisées), et positionnement du PC4 dans la dynamique OneWater.
Apports extérieurs pour enrichir les réflexions – interventions de partenaires extérieurs (institutionnels et académiques) sur les limites des outils actuels, les défis opérationnels et les enjeux d’échelle.
Atelier 1 – De l’empreinte potentielle à l’impact réel – exploration des médiations par les hydrosystèmes, des écarts entre théorie et réalité, et des transformations à différentes échelles.
Atelier 2 – Intégration des empreintes dans la gouvernance – réflexion sur l’usage des indicateurs d’empreinte dans les politiques de l’eau et articulation avec les dynamiques territoriales.
Atelier 3 – De la conceptualisation à l’opérationnalisation – discussion sur la manière de traduire les concepts en actions concrètes, avec un focus sur les données, les outils et les ressources disponibles.
Co-construction et perspectives – temps de travail collectif pour valider les orientations, combler les manques, faire émerger des idées fortes, et conclure sur les prochaines étapes de la phase 2.
Organisation
